FIJI...FIJI...PARADIS.

Nous quittons Auckland sur les 14H. Nous nous engageons auprès de la compagnie Air Pacific pour effectuer notre vol à destination de Nadi. Après tout juste deux heures de vol, nous quittons l'appareil et je sens mon jean tout à coup se coller sur ma peau, ainsi qu'une vague de chaleur, tant par la température que par des musiciens aux Youkoulélés. Après le passage obligé
devant la douane, je suis le bienvenue à FIDJI.

"BULA", cela signifie "bonjour" en Fidjien.

Sous un soleil brillant et un ciel impeccable, une nouvelle aventure commence. Accompagné d'Emilie et de Mélanie, nous rejoignons Anne. Elle parle l'anglais mais sa langue natale est l'Allemand.Son teint rose et sa chevelure
blonde fait d'elle une fiancée bientôt mariée à 23 ans seulement. Ces demoiselles ont un point commun, le restaurant à Sydney où elles ont travaillées toutes les trois ensemble. Nous nous dirigeons vers l'agence "AWESOME" (génial en français), qui gère l'intégralité notre séjour dans les îles Yasawas jusqu'au 16 octobre. Après quoi les filles repartiront le 17, sauf moi où je prolongerai mon séjour sur Nadi jusqu'au 22; date de mon départ pour Hawaii. Le transfert depuis l'aéroport est compris dans le forfait, le taxi qui nous y enmène roule à gauche, car nous sommes dans une ancienne colonie Britannique (eh oui encore). Nous arrivons quelques tours de roues plus tard au Nadi Bay Resort. Un Rhum ambré pour fêter notre arrivée, dans le restaurant de
l'hôtel. Ici pas besoin de faire appel à Triba, car pour le peu de temps où il drache à Fidji, il reviendrai à jeter de l'argent par les fenêtres ou ailleurs puisque je viens de dire qu'il n'y avait pas de fenêtres. Une belle soirée d'été sous les cocotiers, en tee shirt et tongs !!

Le lendemain matin, le soleil est bien plus matinal que nous. Nous nous levons d'un pas motivé à 07h, car le ferry n'attends pas ! un petit déjeuner avec quelques tranches d'ananas frais avant d'embarquer dans un bus destination Denarau. A signaler toujours pas de fenêtres dans le bus, pourquoi faire ?! Nous récupérons sur le port nos vouchers pour les prochains jours. Pas le temps
de prendre un chtio'café que le Ferry de couleur jaune lève l'ancre à 9h pétante. Nous sommes parti pour 5 heures de bâteau au beau milieu des îles YASAWAS, les plus belles de Fidji. Nous faisons une dizaine d'arrêts pour déposer les passagers dans différentes îles, dont certaines nous testerons les hamacs plus tard. FIDJI ou FIJI doit sa découverte au célèbre Capitaine James
COOK, le même qui découvra l'australie, Nouvelle Zélande, Hawaii et bien d'autres pour le compte du Royaume Britannique. Le Ferry atteint son terminus, la dernière île la plus septentrionale du groupe YASAWAS. Nous embarquons dans une barque pour nous échouer volontairement sur TAVEWA Island, au "Coral View Resort". C'est l'un des acceuils dès plus fantastiques de toute ma vie, comme si j'étais attendu depuis des lustres, comme si je retrouvai des amis perdus, comme si j'étais chez moi. "BULA, BULA" c'est comme ça que les Fidjiens disent Bonjour. Après les indications du patron, répondant au nom de SUSU, Taru la réceptionniste nous remets les clefs de notre mini-maison, à seulement dix pas de l'océan. Autant dire que ce sont les clés du paradis ! Après un après midi "100% Beach", nous escaladons la colline par un sentier assez raide pour assister au coucher du soleil sur le Pacifique. AMAZING. Retour sur le camp pour un dîner aux saveurs exotiques (papayes, ananas, ...), et pour clore cette journée magnifique, nous ferons une danse traditionnelle avec Taru nottament. Ici, les gens qui nous recoivent sont d'une
gentillesse incroyable, ont devrai tous prendre exemple sur eux. Juste avant de regagner le lit, je regarde le ciel de milles feux comme Tom Hanks l'a fait quelques années plus tôt dans "Seul au Monde", qui fut tourné sur CASTAWAY Island, non loin de là.

10 octobre,

8h, nous prenons notre petit déjeuner au bord de l'eau. Une heure plus tard, je pars avec les filles pour deux heures et demi de pêche. Ce n'est pas de la pêche au gros poissons, avec un matériel adapté et cannes à pêches motorisés, non rien de tout ça. Un hameçon pendu à un fil enroulé autour d'un anneau en plastique est suffisant pour remonter des poissons multicolores et sans doute à une chair divine. Hélas pour nous, personne ne fera mouche. Juste une touche mais la ligne à céder sous sa
pression. Bredouille nous reviendrons sur la terre ferme mais pas malheureux pour autant. Partir à la pêche dans les eaux bleues turquoises de Fidji, c'est peu être ça le plus beau. Après un lunch avec ananas et papaye, nous reprendrons le bâteau pour partir dans la même baie où eut lieu la plus célèbre des mutinerie, en 1789, sur le bâteau le Bounty. Il restera de cette épisode
marquant dans l'hstoire de la flotte Britannique les "Révoltés du Bounty". Nous débarquons sur les plages de Blue Lagoon, pour y explorer à la John Smith les fonds sous marins. Dans une eau translucide et colorée, je découvre alors la plus belle des vues. Du Corail à perte de vue, des poissons arc en ciel, des couleurs fascinantes, c'est le paradis.  Malgré une brève mise en garde, le corail est un organisme vivant fragile comme du cristal. Je fais très attention avec mes palmes de ne pas en casser, comme à mon ventre qu'il évite d'en toucher. Beaucoup d'images défilent dans ma tête mais qui le resteront aussi sur papier grâce à l'appareil photo jetable waterproof que maman avait trouvé avant mon départ de France le mois dernier. Nous reviendrons choqués par tant
d'émerveillementen une après midi qui sera passée trop vite. 18h, un malibu coca pour terminer cette journée en beauté ! Je commence à nouveau à lire des romans, je commence par le dernier Musso "La fille de Papier" que je finirai le lendemain soir tellement ce livre est captivant. Je termine ma journée par écouter au fond du hamac mon MP3, au bord de l'océan, quoi de mieux dans vie...CARPE DIEM.

11 octobre, "Final Call" pour l'embarquement à bord du ferry qui amorce sa descente sur KOROVOU island. Nous quittons cette île fantastique avec une chanson d'au revoir chantée acapella par les employés, très joli moment sans photo, juste dans ma mémoire. Quelques heures plus tard, nous rejoignons "KOROVOU ECO TOUR ISLAND". Nous débarquons avec encore un
accueil si chaleureux, ont me glisse derrière mon oreille une fleur de frangipanier de couleur rouge, charmant ! Nouvelle maison, nouveau départ, nouvelle ambiance, nouvelle plage, même aventure. L'après midi sera passé bien vite, le soleil s'endort petit à petit, une couleur or envahi le ciel, illuminant nos yeux. Quand il se couche ici, il se lève ailleurs, et vice versa. Une chose est sure, c'est qu'un coucher de soleil comme celui là, on ne le voit que d'un seul côté de la planète. Durant la soirée, nous danserons le
Bula, autour d'une Pinacolada (11$FDJ soit 6€). Assis sur une chaise les pieds dans l'eau, la lune se couche à son tour, c'est étonnant.Les étoiles sont suspendues dans un ciel, qui affiche complet. "Si je suis dans THE TRUMAN SHOW, il y a fallu un sacré coup de pinceau pour peindre tout ça". C'est à notre tour de nous coucher, sous le doux bruit des vagues, tout juste à 5
mètres de mon lit. Je ne sais pas si j'ai bien dormi ou pas, une chose est sure, je me suis réveillé au bord de l'océan Pacifique !

12 Octobre : LA DOUCHE !

Après quelques brasses dans la piscine, nous avons donné à manger à des poissons, au bord de la plage, quelle bande d'affamés! Puis c'est incroyable, mais il pleut à Fidji ! Nous nous mettons à l'abri le temps de la longue averse et intense. Le barman nous confie que la dernière pluie remonte au mois de Mai. Vous vous imaginez pas une goutte d'eau depuis le mois de Mai, c'est
inpensable. Nous assistons au cassage d'une noix de coco par la force de main uniquement, puis après ont l'a mangée !!! Il est 14h quand nous partons à la découverte de notre troisième île, KUATA.

Nous resterons deux jours sur cette île à la roche volcanique, elle parait plus sauvage à vue d'oeil. Un "Bula" retentit sur l'île comme un cri de guerre. Nous débarquons sur cette île sous la pluie, j'espère que cela ne va pas durer top longtemps !! Nous faisons la connaissance de Marco et Bernd, deux Allemands très sympa qui eux aussi ont des chemins différents du
miens, c'est ça aussi rencontrer des parcours différents. La chambre est très simple, l'électicité n'arrive qu'en fin d'après midi et la salle de bain de transforme vite en piscine quand il pleut averse ! Dehors, les nuages n'ont pas cessé de s'acherner sur l'ile. Nous arrivons à l'heure du dîner, mais comme chaque mardi depuis longtemps sur KUATA, il est de coutume de célébrer le dîner par une cérémonie sérieuse. Bernd est le chef, désigné par le co-ordinateur Salomon, j'ai cessé de sourire quand il me dit que je suis le second chef. Salomon nous rapelle qu'il est interndit de parler durant la cérémonie, tout comme prendre des photos et vidéos. Nous entrons dans la salle en disant "BONI NAMBONI", formule qui consiste à protéger la pièce de tout mauvais
esprits. Il y a cette vasque, qu'il appelle "Tanoa" elle contient une poudre verte odorante, sur laquelle il verse de l'eau...ça fait une mixture liquide de couleur verdatre...Bernd est le premier à la dégustation, voila comment on procède: TAPER UNE FOIS DANS SES MAINS DIRE A HAUTE VOIX "BULA" BOIRE LA BOLEE DE CAVA RENDRE LA COUPELLE TAPER TROIS FOIS DANS
SES MAINS DIRE A HAUTE VOIX "VINAKA". Cette potion (non magique) à comme effet de lutter contre le stress, et à mieux dormir. Le diner qui suit est aussi particulier car il n'y a pas de couverts, et il est conseillé de manger par terre, pour respecter le rituel. Je me sers dans tout les plats, de façon à ne pas oublier un met. La composition est riche et savoureuse : Poisson
blanc, poulet, agneau, pumpkin fourré de riz, et de la patate douce qui chez nous ressemble au gout et la texture d'une châtaigne. Mais la cuisson est particulière et longue. Il faut d'abord faire un feu de bois, le débarasser puis y mettre les mets dans des bacs inox pour les enterrer sous du sable, ainsi que des feuilles de bananiers. La cuisson dure trois heures et il est impossible de piquer la viande pour savoir si elle est cuite ou pas ! Jamais de ma vie je n'ai mangé des plats aussi savoureux. Jamais de ma vie ne n'ai mangé par terre et sans couverts (sauf quand j'étais gosse, ou dans un Mc Do). C'est à renouveler, sur ! La soirée fut dance, music, jeux et cava (et non pas vaca !). Je fait aussi la connaisance de Heather, une Américaine qui a changée de
vie, en faisant de ses premières vacances à Hawaii sa résidence principale. Encore une histoire extraordinaire. Mais au fond, tout le monde à une histoire extraordinair. Distribuer des lettres venant du bout du monde ou vendre une cuisine sur mesure et unique, fabriquer une porte qui se retrouvera dans une bibliothèque, apprendre un savoir à d'autres personnes, faire tourner une pâte
à pizza avec un seul doigt, ce sont des histoires extraordinaires à mon sens, y compris débarasser l'assiette d'une personne que l'on ne connais pas ! Tout le monde n'a pas la chance de faire ça, c'est pour ça qu'on a une part "d'histoire" propre à chacun qui rends aux yeux des autres cette histoire "incroyable". Heather donne au passage de bons tuyaux sur quoi faire à Honolulu, alors qu'elle s'envole demain pour l'Australie. Marco nous fascine par sa culture musicale extraordinaire, sans oublier ses phrases
multilingues, il est un mélange de Juke Box et de C3PO. Il est 01h30 du matin lorque nous nous endormons profondément.

13/10/10. Il est 7H00, c'est l'heure du petit déjeuner. Petite douche le temps de se rendre à l'autre bout du site, car ici il pleut encore. On  n'oublie très vite le mauvais temps quand il s'agit de profiter à volonté des crêpes sucrées maison. Passons la première du matin pour qu'à 10H30, nous embarquons pour le large (Côté Est de l'île) pour de la plongée pas comme les autres. Equipés d'un Tuba, masque et palme, nous partons sur un récif de coraux et de requins. "Les dents de la mer" version réelle ! je ne parle pas de requins blancs, sans quoi je ne mettrai pas un pied dans le bâteau, mais d'un requin mesurant jusqu'à 1,50 mètres de
longueur. Ce qui est déjà pas mal pour une première fois. C'est une expérience unique que nous vivons tous les 7 (Marco, Bernd, Sandra, Emilie, Mélanie, Anne et moi). Malgré nos avertissements aurpès des organisateurs qu'il n'y avait que 6 masques et 6 tubas alors que nous étions 7!! Cela revient à faire une baignade parmis des poissons variés et variés. Dans une eau d'une limpidité incoryable, tel un aquarium géant, nous nageons en pleine mer. Il y a pourtant une profondeur de 3 à 10 mètres mais nous voyons les moindre morceau de corail sur le sable. Quand soudain sorti de nul part...surgit le poisson le plus dangereux du monde : LE REQUIN. C'est pourtant vrai, je nage au beau milieu de requin, ce qui peu être de la science fiction mais que néni ! Je sens une adrénaline monter en moi, mais aussi un peu de peur. Certes il est pas grand et gros, mais enfin quand même, c'est un requin. Il passe, s'enfonce dans les cavités sous marines, attendant de la chair fraîche, Oh même pas en rêve! C'est une étape
importante dans ma vie, "Le 13 octobre, du côté de Te Kuata Island, dans les ïles Fidji, je nage entouré de requins". Je ne suis pas cependant Tony de Koh Lanta qui ira cherché le dîner, je ne suis que spectateur ! Je vois Bernd qui aura le temps qu'une seconde touché l'animal, j'ai dis que je ne suis que spectateur !! Nous regagnons la terre fermevavec cette image de requin dans
la tête. Nous arrivons tout juste à temps pour le déjeuner, toujours sous la pluie(forcément ça tombe sur nous...). Il est beau de voir les palmiers et toit de paille versant quelques larmes. Il est environ 15H30 quand le Ferry de couleur jaune passe, embarquant à son bord Marco, Bernd et Heather, sous le sourire et les rires des Fidjiens. Ce fut un moment de partage sympathique,
c'est avec moi qu'ils ont partagés un bout de leurs aventures, comme j'ai partagé la mienne. C'est ainsi. La soirée fut différente de la précédente. Les filles sont tendues car le temps ne s'éclaircit toujours pas. Mais une soirée banale ou pas à Fiji, reste une soirée passée à Fiji !

14 Octobre 2010. Comment dire, il pleut encore. Les hamacs sont vides et le sable ne contient pas de traces de pas. Nous avons donc profiter jusqu'à 15H30 de la pluie Fidjienne sur cette île calme et reposante. Assis sur une table haute je rajoute à mon tour de cou un morceau de corail mort de couleur blanc, trouvé sur la plage. Un peu d'écriture sous le bruit des vagues, sous la
pluie, sous le bonheur d'être au calme. C'est ici que l'on se sent seul, perdu au beau milieu du pacifique, sans internet sans réseau, comme un naufragé volontaire. C'est l'heure de dire au revoir (sous une averse bis) à cette île où y résident des gens chaleureux à qui peut être j'enverrai quelques photos. Il y a ce signe fort sympathique pour dire au revoir. La main droite tendue à la verticale telle une nageoire dorsale d'un poisson. La main gauche est positionné à l'horizontale, imitant une paire de ciseaux ouverte et immobile. Le tout avec un au-revoir qui en fidjien se traduit par "mothé" [qui se prononce "mosé"]. Alors que le bâteau s'engage dans des eaux plus profondes et plus obscures, il me revient une chanson d'Emily, une Fidjienne qui jouait et chantait de façon émouvante la chanson "My Heat will go on". Il y a eut un bon moment sur cette île que nous n'oubliront pas de si tôt. le Ferry redescends vers le sud afin de nous lâcher une dernière fois sur une toute dernière île, BEACHCOMBER. C'est un disque de sable, rien de plus. Nous débarquons sans un acceuil musicale, ça manque déjà. C'est le côté buisness et touristique qui reprends ses droits. Les nuages sont toujours là, moins menaçant mais présent. Ce "Beachcomber Resort" préfère la quantité au dépends de la qualité. Il y a des chambres doubles, nous en avons deux, mais aussi des dortoirs immenses avec une contenance de 100 lits. Imaginez un peu le bazar ! C'est notre dernière nuit dans les îles YASAWAS, je fais le tour de l'île en 10 minutes avant de profiter du happy hour. Je prendrai un cocktail givré de "Sex on the beach, Illusion et margharita". Nous passerons une bonne soirée, et je regagne la chambre sans mes tongs, malheur !

15 octobre, je sens le buffet petit déjeuner, il est à volonté...miam miam. Les filles s'acharnent de plus belles sur les moustiques, il faut dire qu'ils ne les épargnent pas. Je reste immaculé de piqûres. Nous louons sous une caution l'équipement pour plongée pour partir vers 11h (Fiji time) sur une embarcation de fortune pour de rendre au milieu de coraux spendides, de toutes couleurs et de toutes formes.  Il faut croire que la vigilance sur les récifs n'est pas respectée car nous traverçons des massifs entiers morts, brisés par des touristes non respectueux de la nature. Revenu à temps pour le lunch, nous "remettrons le couvert" vers 14h pour une deuxième excursion. Nous verrons un requin de deux mètres environ passé devant nous.Ca vous donne une certaine chair de poule! Nous resterons sur la plage un petit moment, le temps de devenir rouge tomate dans le dos. Cela n'empêche pas bien sur de profiter du buffet café-thé-muffin. Des muffins comme ceux là, je ne sais pas combien j'en ai mangé (4 ou 5). Il est 17h30 quand nous quittons cette île de sable, pour rejoindre Nadi. C'est la fin d'un chapitre encore ensoleillé, riche en souvenirs, riche en amitié et riche en découvertes. CARPE DIEM.

Nous regagnons le NADI BAY RESORT, nous sommes installés dans la chambre Gimgembre. C'est la dernière nuit à Fidji pour Anne, qui repart en Terre Australe. Nous retrouvons Sandra, cette Allemande à l'accent Anglais très particulier. Fin de soirée autour de la piscine, en tentant d'ouvrir une noix de coco fraîchement tombé du ciel. Pas faciles avec un côuteau de base, mais nous arriverons à l'ouvrir sans problème, hormis le fait que l'eau de coco se soit écoulée lors du cassage de la coque.
La chair reste délicieuse.

16 octobre, la journée détente. J'y crois pas, il fait soleil ! il était temps qu'il revienne. Nous partons en fin de matinée dans le centre ville de Nadi par le bus qui coute 0,70$ soit environ 0,30€, soit rien du tout. Nous nous arrêtons au terminus pour y gagner quelques mètres plus loin le centre ville. c'est avant tout une marée humaine, Il y en a de partout. Sans compter cette chaleur écrasante (32°C). Il y a pleins de boutiques où tout les moyens sont bons pour amener les touristes à l'intérieur. Il y a un marché de souvenirs, je suis accompagné de Sandra (Emi et Mel sont parti raccompagnées Anne à l'hôtel pour qu'elle puisse prendre son avion). Il faut négocier tout le temps, Je prendrai un bol pour l'élaboration du cava, avec mon prénom sculpté dessus, un couteau en boi qui servait autrefois à la dégustation du cerveau humain, (bande de cannibal). J'y négocie à bon prix une carte des Iles
Fidjiennes. Nous retournons à l'hôtel où en fin de soirée nous dirons a revoir à Sandra qui sera dans moins de 48h en Allemagne.(dur contraste). C'est aussi la dernière nuit à Fidji à 3 car demain, elles volent pour HAWAII.

17 Octobre. C'est l'heure de faire ses valises et de prendre un dernier petit déjeuner avant de s'installer toute la journée autour de la piscine de l'hôtel. Il est 18H30 quand nous jettons un dernier regard, avant que je ne m'arrête au Mercure Hotel de Nadi. J'y resterai juqu'au 22.

18 octobre [Bon anniversaire Lucas!], je teste le buffet petit déjeuner. Excellent croissant au passage. Détente près de la piscine quelques heures, une petite course et fin de la journée très épuisante !!

19 octobre, Bon anniversaire Mamie ! Il fait toujours beau sur Nadi, 31°C et je pèle dans le dos. Un peu d'internet, je vois que la Fr ance est repartie dans des grèves pour lutter contre la réforme des retraites. Il faut travaillé jusqu'à 63 ans, ce sera donc 64 pour moi, vu que cette année je n'ai presque rien foutu. J'ai vu Mister Jingle (La ligne Verte)passer dans ma chambre et resortir aussitot...la réceptionniste fut choqué que je puisse trouver une souris dans ma chambre, mais je suis persuadé de l'avoir vu, je n'ai pas fumer le Cava !

20 octobre, [Bon anniversaire Guillaume!] Lire sur son balcon, sauter dans la piscine et ne rien faire d'autre...c'est merveilleux. Je suis retourné ce matin dans le centre ville afin de retrouver pour les filles un papyrus avec un hameçon comme dessin, mais était déjà vendu. tant pis. Grosse pagaille dans le centre ville, des voitures et des piétons de partout, on est mieux dans sa piscine !

C'est les derniers jours avant Hawaii, voici les grandes lignes de la fin octobre.

22/10/10 : NADI - APIA SAMOA - HONOLULU (Oahu)

22/10/10 : HONOLULU (Oahu)- HILO (Big Island), nuit à "Hilo Seaside
Hôtel",(Big Island)

23/10/10 : Visite guidée de BIG ISLAND, nuit à "Hilo Seaside
Hôtel",(Big Island)

24/10/10 : HILO - HONOLULU, nuit à "Equus & marina tower"

25/10/10 : HONOLULU

01/11/10: HONOLULU - LOS ANGELES.

    Mélanie, Anne, Emilie et Moi

LA TERRE DE SAURON, LA TERRE DES HOBBITS !

 Nous emtamons la deuxième île, mais la première découverte par le Capitaine James COOK. Le Ferry "Islander" nous dépose sur le quai, nous foulons nos premiers kilomètres le long de l'océan, afin d'y trouver un petit coin sympa pour y passer la nuit. Une petite aire de repos du nom de "KOROKORO GATEWAY", se trouvant en face des lumières de la capitale est notre camp de base. Begoña nous inquiète, elle se lève en pleine nuit pour prendre un couteau dans le tiroir afin d'éviter qu'un voleur s'introduise dans
le camping car ! mais hélas pour nous, nous n'y aura pas de combat opposant Bégoña au couteau de cuisine et son voleur. Peut être demain prendra t-elle une casserole sous son oreiller...à suivre.

25 Septembre 2010

J'ouvre mes yeux, face à l'océan, avec de l'autre côté de la baie Wellington que nous allons découvrir aujourd'hui. Nous arrivons avec grande facilité dans le centre ville, nous laissons le camping car sur le parking derrière le musée Te Papa Tongarewa pour
un cout de 9$NZ pour 12 heures de stationnement. Le musée est le plus beau et le plus complet de la Nouvelle Zélande. Il retrace sur 4 étages l'histoire et la géographie du pays, la culture des Maoris avec une réplique d'une maison-temple grandeur nature, des animaux empaillés sauf un calamar géant de 4,2m de long, des expositions de bijoux à base de Jade (couleur verte) et des
objets anciens. Je sens parfois un grand enthousiame des filles à continuer la visite, mais comment visiter un pays sans le comprendre vraiment. (Internet parfois ne suffit pas). Au bout d'une heure et demi, nous marchons le long de
la city, à travers les allées jonchées de boutiques, dont une spécial All Blacks. Puis après être allé à l'office du tourisme de la ville pour divers rensignements et pour internet, nous irons savourer une Radler dans un Irish Pub. Nous cherchons un restaurant sur Cuba Street, avec l'intention de trouver le boeuf en croûte de Wellington. Nous ferons choux blanc. Nous entrons alors
dans un retaurant Français, "Le Métropolitain",tenu par des Français. La carte est alléchante avec escargots, quiche Lorraine et Boeuf Bourguignon, mousse au chocolat, que des spécialités dans un décor des années 1900. Hélas pour nous, c'est complet. C'est au tour du restaurant Mexicain, le "Flying Bujitos Brothers", situé sur la même rue. Une chaleur et un bruit digne d'une
rue de Mexico. Après avoir patienté une bonne heure au bar avec une margarita puis une sangria, nous nous asseyons enfin pour savourer des Bujitos con la Carne, un régal !!!

Sorti le ventre plein, avec un petit effet second mais léger, nous regagnons la même aire de repos que la nuit précédente.

26 Septembre 2010:

Nous changeons d'heure aujourd'hui, c'est à dire qu'il est 13h à Wellington quand il est 02h du matin à Paris. Nous nous réveillons avec un vent violent qui nous suivra toute la journée. Aujourd'hui est sans doute l'étape la plus longue du voyage. Mais elle passera très vite, et l'arrivée à "Whakapapa Village" se fera à la tombée de la nuit, dans un "Camper-Van park" juste au pied du Mont Ngauruhoe alias le Mort Dore. Sous la pluie, mais au sec nous dégusterons un bon gratin d'aubergines et
tomates, un délice.

27 Septembre 2010

Aujourd'hui, c'est un réveil matinal vers 6h30 pour avoir la confirmation d'une randonnée d'une journée sur la Terre de Sauron, nous apprendrons que celle-ci est annulée par cause de mauvais temps, donc impossible de voir la grandeur du volcan en activité (mais pas éruption). J'ai oublié les calculs des probabilités sur l'éruption du volcan...je n'ai pas pris
mes cours avec moi. L'Anneau autour du cou, nous prenons la route de Taupo, ville implantée au bord du lac Taupo. Le temps ne permets pas à Emilie et Mélanie de faire un saut en parachute, peut etre demain. Il faut compter 200 € pour un saut en Nouvelle Zélande, contre 400 € en France. Pour le moment, les filles vont faire une randonnée dans les bois, je préfère rester près du camping car pour y admirer au mieux le Mort Dore, au fond d'une vallée spendide.

Lors de leurs retours à la tombée de la nuit, nous décidons que l'emplacement est excellent pour passer la nuit. Au menu de ce soir, une soupe de Potiron Maison et une très copieuse salade de tomates et surimi. Une nuit
"frisquette" mais quand même moins froides que les précédentes. Cette nuit restera dans les annales pour le nombre extraordinaires de sorties pipi sans avoir la cabane au fond du jardin à côté de soi.

28 Septembre.

C'est au petit déjeuner que l'on aperçois pour la première fois le Mordor. Nous sommes cependant bien loin de cette montagne. Nous distinguons les pointes des 3 volcans qui embellissent notre carte postale. Direction le centre ville pour un brin de toilettes, nous avons été dans le Flight Center pour connaitre davantage l'offre touristique d'Hawaï avant d'aller sur Internet pour
avoir des prix plus compétitifs. Aucune réservations de sera faites pour le moment, sauf celle pour Auckland pour nos derniers jours en Nouvelle-Zélande. Nous repartons sur la route, ta la ta la la la, pour arriver à l'heure du Tea-Time (17h) à Waitomo. Nous passons la nuit dans le "Juno Camper Van Park". Poisson pour le dîner, avec Pok Choy (choux chinois) et un soupçon
de curry. Begoña aura droit à des noodles bien relevées ! Le dessert en apothéose : Brownie au Chocolat Blanc et son coeur de Nutella, une vrai gourmandise ! J'attends les lasagnes maison de demain avec impatience.

Mercredi 29 Septembre, le ciel est redevenu maussade. Après que les filles aient visitées une grotte avec des lucioles au plafond, qui ressemblerai à un ciel étoilé...nous prenons la route pour Matamata. C'est ici, dans ces terres d'une couleur verte bien prononcée que vivent les Hobbits, dans la Compté. Mais il faut débourser 64$ soit 40€ pour avoir le privilège de regarder
des portes rondes, et une pelouse verte ! C'est un bel "attrape-touriste" !

En fin d'après midi, nous arrivons sur PAPAMOA, situé au bord de l'océan côté Est. Un instant sur la plage, et puis c'est le passage obligé chez le coiffeur. (il était temps, depuis fin juin). Soirée Lasagne excellente...

30 septembre,

Pas d'internet en vue pour la journée, je ne pourrai pas pouvoir souhaiter l'anniversaire de Christelle mais il n'empêche que je pense à beaucoup de mes amis chaque jours...lorsqu'on est seul loin de sa famille et de ses proches, ont pense à plein de choses. La journée est pluvieuse, comme d'hab ! on commence à s'y habituer. Emilie et Bégonia vont marcher durant deux heures
sous le froid et la pluie. Mélanie et moi allons à la piscine extérieure de "Mount Maunganui". L'avantage de cette piscine salée...c'est qu'elle est à 34°C. Il fait à peine 11°C dehors et pourtant nous sommes bien en maillot
de bain sous la pluie mais bien au chaud. Une fois sortie, nous allons rejoindre les filles au Starbucks Coffee qui ne savent pas faire un lait chaud (car ce n'est pas sur leurs carte). Après un peu de route, nous resterons sur Te Kauwhata pour notre soirée burger. Je suis pris de panique à 1h du matin quand huit coups de sirène retentissent de la caserne des pompiers. Je ne sais pas si le nombre de sirènes signifient la même gravité en France mais je resterai éveillé un long moment. Depuis notre arrivée en 6 septembre dernier, je ne sais pas quelle sera la prochaine surprise en Nouvelle Zélande.

01 Octobre.

Dans deux mois, je serai à Paris au Terminal 2A à 07H15 du matin et se sera la fin du tour du monde, ça passe vite. Le Premier Octobre signifie aussi l'anniversaire de ma maman. BON ANNIVERSAIRE MAMAN, JE T'AIME.

Je n'oublierai pas de l'appeller quand le soleil pointera le bout de son nez, depuis Auckland. Nous arrivons sur cette ville en fin de matinée. Nous chercherons une place de parking pour visiter le coeur de la city, mais c'est pas évident d'en trouver
une pour un camping car. Nous finirons par quitter la ville pour trouver notre camping des derniers jours à une vigntaine de kilomètres, à Manaukau. Un dernier dîner dans ce si petit espace que nous avons partagés durant 4 semaines, snif.

En fin de soirée, d'une cabine téléphonique, j'ai appellé ma maman pour lui souhaiter un joyeux anniversaire. J'en ai profiter pour joindre papa (qui j'espère regardera avant mon retour le Seigneur des Anneaux). J'ai essayé de joindre mon frère, mais peut être qu'à Marennes d'Oléron il n'y a pas de réseau. Et pour finir mon crédit, j'en profite pour donner le son de ma voix à
Marine (petite soeur), mais il n'est pas facile d'expliquer que l'on se trouve à l'autre bout du monde à sa soeur de 8 ans...ça viendra un jour. Toujours est-il que ces appels passés sont une bouffée de sourire et de confiance.

02 Octobre. Auckland. Promenade sur Queen Street en après midi pour finir en soirée dans une brasserie 100% Belge avec une Creek (bière à
la cerise). La fin de soirée n'est pas à garder dans les mémoires, nous nous coucherons sous tension.

03 Octobre.

 [ Cédric Mounier, un ami et papa comblé de bonheur, je lui souhaite avec ma grande amitié un joyeux anniversaire ]. [ il est parti aussi il y a trois ans déjà...et je n'oublie pas].

Il est 08h quand je me réveille. Je m'aperçois qu'Emilie est partie raccompagné Begoña à l'aéroport ce matin en prenant un
taxi, l'espagnole retourne chez elle à Bilbao. Elle est cependant partie sans un "au-revoir", sans un mot, sans rien. La tension d'hier soir aura laissée des traces, elle résume en quelques sortes cette aventure en nouvelle zélande : tendue. C'est aujourd'hui que l'on rends notre camping car avec environ 4 000 kilomètres de plus au compteur. Nous arrivons par taxi avec tout nos
bagages au "Kiwi International Hotel" sur les 14h. Nous voici installés sur Auckland jusqu'à Vendredi, avant de partir au soleil. Je n'ai pas résisté devant le cinéma, où j'ai revu une "Histoire Eternelle",grand classique de Disney sur IMAX (2 terrain de tennis): LA BELLE ET LA BETE. Puis nous avons continué chez Disney avec "L'apprenti Sorcier" avec Nicolas Cage. Nous reviendrons fatigués mais heureux de cette séance de cinéma.

Le temps de préparer son séjour à Hawaii, il est l'heure de partir de la Terre du Milieu, avec un sentiment de " j'y reviendrai ".

L'aéroport nous temps les bras, Fiji : j'arrive !